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21/04/17 de la France à la Tchétchénie, les LGBTIphobies ça suffit Paris, hôtel de Ville

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Published 22 Apr 2017

De la France à la Tchétchénie, les LGBTIphobies, ça suffit ! Signataires au 21/4 : L’Académie Gay & Lesbienne, Acceptess-T, Act Up-Paris, Act Up Sud Ouest, AIDES, l’ANT (association nationale transgenre), BAAM - Bureau d’Accueil et d’Accompagnement des Migrants, C’est pas mon genre !, le Cinquième Parallèle - le club LGBTIQ+ de l’ENS Paris-Saclay, le collectif des Raciné.e.s, le Collectif Existrans, le Collectif Intersexes et allié.e.s, le comité Tchétchénie, la Fédération LGBT, Féministes Révolutionnaires, Femmes En Luttes 93, FièrEs, le label KTDJ, le Lesbotruck+, le festival LOUD & PROUD, l’Observatoire des Transidentités, Outrans, Pride de Nuit, Quazar - le Centre LGBT d’Angers, la Queer Week, Sidaction, Les Soeurs de la Perpétuelle Indulgence - Couvent de Paname, le STRASS - Syndicat du Travail Sexuel, Trans Hauts-de-France, Trans Inter Action, le T-TIME  http://www.actupparis.org/spip.php?article5613 En ce début d’année 2017, les violences que subissent lesbiennes, gays, biEs, trans, intersexes, continuent de s’accumuler en France et de par le monde. [...] Dernièrement, c’est de Tchétchénie que sont venus des témoignages d’arrestations et de violences : au moins une centaine de personnes auraient été arrêtées suite à des opérations de large ampleur, exploitant en particulier les réseaux sociaux, elles auraient été placées en détention dans les geôles du régime, dont la forme pourrait s’apparenter à celle de camps, et torturées, au point que plusieurs personnes auraient perdu la vie. Les témoignages sont pour le moment assez peu nombreux, mais une ligne d’urgence a été mise en place par des activistes russes. C’est une nouvelle et dramatique application par l’un de ses francs soutiens de la politique répressive que poursuit Poutine depuis des années. Un bilan qui pèse également lourd en matière de santé, puisque l’augmentation des contaminations, notamment par le VIH et aux hépatites, se poursuit. Chaque violence et discrimination LGBTIphobe pèse sur notre santé, mentale et physique, dépression, suicides, conduites à risque, éloignement du système de santé, exposition et contaminations aux VIH et aux hépatites, nous éloigne de l’accès à l’éducation, à l’emploi, au logement. La sérophobie et les LGBTIphobies s’entretiennent par ailleurs mutuellement. Alors que les violences s’abattent sur nous et nous isolent toujours plus, nous ne pouvons pas attendre le 17 mai, qui marque la journée internationale de lutte contre les LGBTIphobies (IDABLHOIT) pour nous rassembler et faire preuve de solidarité. Nous pouvons d’autant moins attendre que cette tragique actualité se croise avec l’approche des présidentielles : les candidatEs doivent réagir publiquement ! [...] La campagne électorale, politique et médiatique, qui s’est ouverte s’est faite rarement autour des droits des LGBTI mais davantage autour des opposants à nos droits, et en tout état de cause, encore moins avec nous, comme du reste encore moins avec beaucoup d’autres minorités ! Sans parole claire et franche contre les LGBTIphobies au cours de cette campagne, comment penser que leA représentantE éluE le 7 mai pourra trouver les mots pour s’ajouter aux demandes de la communauté internationale d’enquêtes sur les crimes en Tchétchénie, et appeler à la fin de ces exactions ? Ce n’est qu’en nous faisant entendre, nous, LGBTI, qu’en participant de la reconstruction d’un rapport de force, que par une réelle solidarité internationale de et avec touTEs les LGBTI que nous parviendrons à faire avancer les choses : que cessent les violences LGBTIphobes, que l’accès aux droits, aux soins, à l’éducation, à l’emploi des LGBTI soit renforcé ! Nous appelons à une première étape en ce sens dès le vendredi 21 avril, à 18h, place de l’Hôtel de Ville. Ce 21 avril, contre toutes les violences LGBTIphobes, solidarité !

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